BelOrta lance une campagne pour contrer la tendance à la baisse de la consommation de chicons

Les jeunes générations, en particulier, semblent bouder le chicon.

Emblème de la gastronomie belge, le chicon mène aujourd’hui une lutte acharnée pour rester le grand classique qu’il est. De moins en moins de Belges le mettent, en effet, à leur menu. C’est surtout parmi les jeunes générations que la popularité du chicon diminue année après année, selon les chiffres du bureau d’études GfK Belgium (étude commanditée par VLAM). La coopérative de fruits et légumes BelOrta, qui représente plus de la moitié des chicons vendus en Belgique, s’est rendue à Liège pour enseigner aux étudiants l’art du chicon. Avec le chef Jonathan Servais du restaurant Moment.

La consommation de chicons continue de baisser
Les chiffres de GfK Belgium ne laissent planer aucun doute : le chicon belge, autrefois si populaire, perd de sa superbe. Le Belge moyen en achète aujourd’hui seulement 3 kg par an, alors qu’il en dégustait plus de 4 kg, il y a 20 ans à peine. La baisse de la consommation de chicon se poursuit, en outre, chaque année et aucune perspective immédiate de redressement ne pointe à l’horizon si l’on examine le profil des amateurs de chicon.

Ce sont surtout les jeunes générations, de moins de 40 ans, qui boudent le chicon. Cela vaut aussi tant pour les célibataires que pour les familles avec enfants. En revanche, plus on vieillit, plus le chicon apparaît vite dans le top 10 des légumes les plus prisés. Les retraités en sont les plus grands amateurs. Cela explique aussi les plats assez classiques à base de chicon que nous consommons à la maison. Les Belges associent principalement le légume avec des pommes de terre, des œufs, du jambon cuit, de la dinde, une préparation au fromage, un rôti de porc ou un filet de porc. Assez logiquement, c’est en hiver et pendant les week-ends que nous mangeons le plus de chicon. Ce légume se savoure toutefois à toutes les saisons et à tout moment.

En termes d’exportations, nous avons expédié près de 17000 tonnes de chicon belge vers le reste du monde en 2020, la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas étant les cinq premiers pays.

Des étudiants liégeois apprennent l’art du chicon
Afin d’apprendre aux jeunes le goût du chicon et de les surprendre avec des plats moins traditionnels, BelOrta a pris la route avec le chef Jonathan Servais, qui dirige le Moment, à Liège. Avec le concours de quelques étudiants, ce dernier a concocté un plat à base de chicon spécialement à l’attention des jeunes.

Jonathan Servais : «Je trouve dommage que de moins en moins de Belges apprécient le chicon et que les jeunes ne soient pas au fait de la polyvalence de ce légume. Si vous vous cantonnez aux plats classiques à base de chicons, vous n’en exploitez pas pleinement le goût délicieux. C’est en ce sens que faire découvrir le chicon aux étudiants d’une manière différente me semble si agréable».

Jonathan a régalé les étudiants de chicons braisés au beurre de miso, citron vert, coriandre et poisson blanc. «J’aime les produits frais et locaux. Le chicon se prête à d’innombrables préparations. Il est sain, savoureux et facile à préparer. Je trouve formidable que BelOrta s’adresse aux jeunes de cette manière!»

Découvrez ici la vidéo de la collaboration de BelOrta avec Jonathan Servais et les étudiants : https://bit.ly/3rgZ9hY
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Saviez-vous que...
... selon la légende, le tout premier chicon a été cultivé dans une cave de Schaerbeek?
C’est un jardinier bruxellois qui, après l’hiver, a découvert dans sa cave des feuilles blanches sur les racines de chicorée qu’il y avait stockées. Les têtes délicates lui parurent savoureuses et pouvaient être préparées de toutes sortes de façons. Il a perfectionné la culture en combinant l’obscurité, la chaleur et l’humidité. Un nouveau légume était né : la première «feuille blanche» belge a été vendue sur le marché de Bruxelles, en 1867. La couleur blanche est due à l’absence de chlorophylle, qui n’est pas produite dans l’obscurité. Au fil du temps, les têtes sont devenues plus grosses et plus fermes grâce à de nouvelles améliorations des techniques de culture et le chicon s’est rapidement imposé dans la gastronomie belge.

... la Belgique bénéficie d’un climat favorable à la récolte de chicons de qualité supérieure tout au long de l’année? Mais la culture du chicon n’est pas si facile et nécessite beaucoup de passion. La culture du chicon se compose de deux parties : d’abord les racines, puis le chicon lui-même. Ces tiges peu caloriques sont riches en vitamines et en minéraux.

À propos de BelOrta
Les origines de BelOrta remontent au début du XXe siècle. Ce qui n'était au départ que des initiatives locales est devenu une coopérative de fruits et légumes de premier plan, pour et par des producteurs locaux. Ils livrent chaque jour jusqu'à 4 000 tonnes de fruits et légumes vendus à plus de 70 pays dans le monde. Tout au long de l'année, près de 1 000 cultivateurs garantissent un approvisionnement de plus de 170 variétés de fruits, de légumes et d'épices, toujours cultivées localement et riches en goût.

 

Pour plus d'informations
BelOrta I Glenn Philips I +32 15 565 271 I [email protected] I www.belorta.be

RCA I Yannick Speelmans I +32 497 66 08 86 I [email protected] I www.rcapress.be

 

 

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